Le Transexuel. Le Vécu De L’Épouse 4 Fin

Je reprends doucement mon souffle, les yeux fermés. La voix de Didier me ramène sur terre. Il s’adresse à mon mari.
- Allez, petit PD laisse toi aller à jouir. Tu vas maculer le corps de ta belle. Recouvre le visage et les seins de ta chérie avec ton sperme. C’est tout ce que tu pourras obtenir ce soir.
J’entends mon chéri haleter à mes côtés. Je réalise qu’il est en train de se masturber près de mon visage. L’odeur de son sexe me parvient alors que je reçois une première giclée de sperme sur mes yeux puis une seconde sur mes lèvres. Il me faut quelques secondes pour comprendre qu’il me jouit dessus ! Il ne l’avait jamais fait auparavant. Je devine que pour lui son fantasme se réalise et qu’il ne peut plus se contenir. Il a tant de fois imaginé cet instant, qu’il perd toute notion de valeur. Etonnement, je reçois sa jouissance avec bonheur. Ma colère à son égard s’efface. Je l’aime.
Il jouit à me souiller, à désacraliser cette épouse aimée, dévoyée qui vient de le trahir. J’assimile ce geste comme une autre forme d’amour absolu. Je le sais, on le sait tous les deux, désormais plus rien ne sera comme avant ! N’est-ce pas une autre manière de me posséder ?
Maculée de sperme de mon chéri, remplie par celui de mon amant qui s’écoule lentement de ma vulve, épuisée par tant de ferveur, j’arrive à murmurer timidement.
- J’ai soif, dit-je simplement, et je voudrais m’essuyer.
J’ai envie de rentrer, je suis fatiguée, sevrée !
Le noir, la queue toujours bandée, m’apporte un verre de champagne et des mouchoirs. Je réfléchis tout en buvant le champagne prenant conscience de la situation. Mon regard passe de Didier à Gloria. Ils sont heureux. Je leur adresse un sourire plein de tendresse, de reconnaissance.
- Vous êtes tous des cochons finit-je par dire, dans une volonté de plaire.
- Tu as aimé ma chérie ?
Ma chérie ! Il m’appelle « ma chérie » ! Après quelques secondes d’hésitation je me lance sans réaliser que je vais blesser mon chéri.


- Follement, oui ! Je ne savais pas qu’une telle jouissance pouvait être possible ? J’ai ressenti un orgasme fantastique comme jamais.
J’ai dit cela le plus naturellement du monde.
- Attend, ce n’est pas fini. Youssef, approche, je te l’offre, fait la jouir avec ta grosse bite ! Défonce lui la chatte et si tu le peux je t’autorise de lui prendre le cul. Fait en sorte qu’elle n’ait plus jamais envie de la petite bite de son PD de mari.
C’est dur, très dur. Je suis étonnée de tant de hargne envers mon mari, et je ne comprends pas. Mais je me sens une autre femme désormais et cette injonction perfide me donne des frissons. « Me prendre le cul ! ».
Cette idée me répugne, mais je sais que je serai encore assez lucide pour refuser. Aussi, je me laisse faire quand le black me prend la main, m’attire à lui et m’allonge sur la moquette devant le divan.
Gloria prend place dessus pour assister au spectacle, Didier s’étend à mes côtés, me caressant amoureusement le visage, me couvrant par instants de petits baisers furtifs sur les joues et sur les lèvres. J’adore cette tendresse que je prends comme un signe de respect et de complicité. Il cherche à m’apaiser pour me laisser mieux m’offrir. S’il savait que je suis déjà prête à subir l’hallali !
Les mains de Youssouf sur mes seins transcendent ma libido. Je le regarde, son visage noir avec ses lèvres charnues. Il me caresse avec fougue et fermeté. L’homme ne semble pas vouloir s’encombrer de délicatesse. Il malaxe mes seins plutôt que les caresser, en pince plus ou moins fortement les pointes sensibles. Je me surprends à aimer ce traitement ! Vulgaire, rustre.
Fragile, je me love contre l’épaule de Didier, tout contre lui. Sans cérémonie, le sexe d’ébène se présente devant mon intimité. Je n’ai jamais autant senti une telle masse. J’ai un peu peur d’être déchirée. Mais Didier calme tendrement mes angoisses devant la brutalité de l’assaut. Une poussée et le gland pénètre et s’enfonce en moi jusqu’à la garde.
Sans aucun effort. En appui sur ses mains, l’homme noir me regarde dans les yeux tandis qu’il entreprend sans attendre de me baiser sauvagement. Très vite je sens le plaisir me submerger. L’odeur forte de sa transpiration stimule ma jouissance. C’est une bête sauvage qui me baise. Il a placé mes deux jambes sur ses épaules, pour mieux me pourfendre, mieux me posséder. Très vite l’orgasme monte inexorablement.
J’encaisse ce nouveau sexe encore plus gros que le précédent sans broncher. Au contraire j’aime me sentir prise et parfaitement remplie par ce gros mandrin. Et déjà il me pilonne farouchement, les mains en appui sur mes seins. Didier a investi ma bouche, étouffant mes cris de jouissance. Derrière lui, je vois Gloria se caresser les seins en branlant son sexe au dessus de nous. Malgré mes peurs, je suis prise d’un énorme orgasme qui me fait perdre connaissance quelques secondes alors que je suis suspendue à l’idée de recevoir sa semence en moi.
Quand je reprends mes esprits, c’est pour voir le sexe noir de Youssouf, dressé devant mon visage, qu’une main blanche est en train de secouer frénétiquement.
Je réalise que mon chéri veut de nouveau me confirmer son obsession candauliste. Il branle cette queue encore en moi il y a quelques secondes afin qu’elle libère sa semence sur mon corps, mon visage. Je le regarde et je vois dans ses yeux une fougue que je ne lui connais pas. Il me fait peur. Il tire avec brusquerie sur cette queue noire découvrant un gland brun foncé gorgé de sang. Bien entendu, le black déjà bien excité finit par jouir. Les nombreux jets de sperme explosent dans mes cheveux, ma bouche, mes yeux. Maculée à nouveau de trainées blanchâtres épaisses et odorantes, je me sens salie, et un mal être m’envahit. Je suis une femme perdue !
- Et bien, mon salaud tu aimes couvrir ta douce de sperme.
C’est Didier qui vient de s’adresser à mon chéri.
- Bon, mais Youssouf a encore des ressources, non ?
Cette fois je veux partir mais la voix douce de Didier me laisse sans réaction quand le black se couche sur moi et introduit une nouvelle fois sa grosse bite toujours droite dedans mon sexe resté béant.
Le diable est déjà de nouveau prêt pour la saillie. C’est à ce moment que je vois Gloria se lever. Elle demande au black de se tourner et de se coucher sous moi puis de me placer sur lui, cul en l’air. Elle s’agenouille contre mes rondeurs offertes et je devine immédiatement son dessein. Il veut m’enculer. Ce qu’elle ignore c’est que je suis vierge du petit trou. Je devrais refuser, mais là, je suis sous influence et je me laisse tenter. Gloria caresse doucement mon orifice caché entre mes fesses ! Elle en fait plusieurs fois le tour. Puis un doigt enduit de ma mouille pénètre mon fondement. Il masse avec douceur le muscle déjà lubrifié. Puis un autre doigt. Je comprends que Gloria, dont ce doit être l’habitude me prépare. Soudain je sens le gland tout gonflé se présenter entre mes fesses et pousser.
- Doucement Gloria, cela me fait mal.
Le trans arrête sa poussée. Il crache un peu de salive entre les fesses qu’il maintient ouvertes de ses deux mains. Le filet liquide glisse le long de ma raie et vient lubrifier le cul convoité. L’homme présente à nouveau son gland devant le trou dilaté et d’un coup s’introduit dans mes entrailles. Je réalise alors dans un moment de lucidité que Gloria doit avoir de nombreux rapports homosexuels et qu’enculer et se faire enculer fait partie de ses activités sexuelles. Bloqué, immobile, il sait attendre que mes sphincters se relâchent.
Alors, lentement il entreprend ses va et viens en les synchronisant avec ceux du black qui occupe déjà mon vagin. Je n’en reviens pas de pouvoir encaisser deux si grosses bites en moi. Très vite je laisse entendre des gémissements alors que Didier s’est à nouveau emparé de ma bouche pour un baiser profond et sensuel. Soudain, il se lève et présente sa bite à moitié bandée devant ma bouche. Je l’embouche sans hésiter pour lui administrer une fellation pour son plaisir et le mien. Je ne sens plus aucune limites ! La colonne de chair prend du volume au contact de ma langue, étouffe mes cris de jouissance.
Tous les trois me pilonnent de concert m’utilisant comme une poupée de sexe. Je suis fière et heureuse de leur donner ce plaisir. Et soudain, quand les trois bites éjaculent en moi, je crois bien perdre connaissance une nouvelle fois tant mon orgasme est fort.
C’est le bruit de sanglots qui me font revenir à moi. C’est mon mari. Je vois dans son regard la panique, l’angoisse de m’avoir perdue.
Repus, essoufflés mes amants se laissent tomber autour de mon corps nu. Quand ils me libèrent, du sperme s’écoule de mes trois orifices. On reprend doucement nos esprits.
- Elle se trouve où la salle de bain ?
Je les abandonne pour aller prendre une douche. Seule je me mets à penser. Je n’arrive pas à croire jusqu’où je me suis laissée entraîner.
Consciente, je me lave comme pour effacer, peu convaincue, les traces de ma débauche. Mais je sais bien que le mal est en moi. Je veux oublier, effacer cette soirée. Je le ferais.
Et mon mari ? Et notre couple ? Je me mets à trembler rien que d’y penser. Me pardonnera-t-il ? Et moi, lui pardonnerais-je sa perfide trahison ? Il a réalisé son fantasme au delà de ses espérances sans doutes. S’en contentera-t-il ? Il a privilégié son plaisir au risque de tout casser.
Moi je ne peux plus ignorer que les plaisirs du sexe se sont révélés à moi. Pourrais-je me contenter de mon seul époux désormais ? Je me demande aussi comment j’ai pu trouver du plaisir à ces rapports saphiques avec Gloria femme sublime, puis à me jeter sur son sexe viril.
Youssouf, lui, m’a offert une jouissance inconnue avec son sexe énorme, son odeur et sa fougue.
Je dois reconnaître que jamais je me suis sentie bafouée, ni méprisée. Tout n’a été qu’un jeu.
Toutes ces questions, je préfère les oublier pour le moment.
En entrant dans le salon, nue, les cheveux mouillés, seulement vêtue d’une serviette qui cache mon intimité, laissant mes seins en pleine lumière, j’ai le sentiment d’interrompre une conversation importante. Je leur souris, heureuse.
Affalés dans les fauteuils ils boivent, un verre de champagne à la main. Youssef a disparu. Didier me tend un verre. Je me sens amoureuse de lui, c’est sûr. Mais lui ? Il semble bien pervers. Et je comprends maintenant le sentiment que j’avais gardé de lui quand nous étions jeunes.
Les verres vides, nous décidons de nous séparer.
Gloria avec beaucoup de tendresse m’aide à remettre ma robe. Elle me sourit avec beaucoup de tendresse et garde mes sous vêtements. Didier s’approche de moi et me dépose un chaste baiser sur les lèvres alors qu’il me passe mon manteau sur les épaules. Aucun échange de paroles. Juste un baiser.
Une fois dehors, seuls, mon époux me prend dans mes bras pour m’embrasser avec passion. Je sens des larmes contre mes joues. Je lui rends son baiser, quelque peu retenu. Je sais alors que nous devrons batailler dur pour l’unité de notre couple.
- Tu te rends compte que tu m’as imposé des rapports non protégés ?
- J’espère que tu ne vas pas penser que j’ai exposé ta santé. Didier m’avait assuré que tous étaient clean. Quant à te faire un bébé, tu sais bien que tu te protèges toute seule.
- Alors, tu étais à l’origine de cette débauche de sexe ?
Sa réponse arrive sans hésitation.
- Bien sûr ! Et je sais que tu n’as pas été dupe bien longtemps.
Après un court silence je retrouve ma dignité en me jurant bien de ne jamais plus me laisser prendre.
Cochon qui s’en dédie…

FIN

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